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Dans le Hall 1, face aux imposantes locomotives à vapeur, deux tableaux des années 1920 ont trouvé une place de choix. Entre 1920 et 1922, Delvaux se rend régulièrement à la gare du Luxembourg pour dessiner les voies ferrées où s’activent les cheminots. Il réalise des œuvres que l’on associe au postimpressionnisme tant il cherche à rendre compte de l’exaltation qu’il éprouve au contact de ces paysages ferroviaires.

 

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En contrepoint, sur une cimaise isolée, se trouve Les Trois Lampes (1964). Cette toile bien plus tardive montre comment Delvaux parvient à s’approprier ce monde pour l’intégrer pleinement au sien.

 

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En entrant dans le grenier, le temps est suspendu. S’y entasse une série d’objets porteurs de la mémoire collective du chemin de fer. Deux œuvres de l’artiste s’y sont glissées, révèlant la place essentielle qu’il a accordée à la femme. Seule ou démultipliée, elle incarne l’idéal féminin fantasmé et préservé à jamais des outrages du temps.

 

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Crédits photo :

3. Paul Delvaux, Les Cheminots à la Gare du Luxembourg, 1922, © Fondation Paul Delvaux, St. Idesbald, Belgium / SABAM. Photo Marie-Françoise Plissart
4. Paul Delvaux, Les Trois Lampes, 1964, © Fondation Paul Delvaux, St. Idesbald, Belgium / SABAM. Photo Bart Van Tricht.
5. Paul Delvaux, Le Dernier Wagon, 1975 © Fondation Paul Delvaux, St. Idesbald, Belgium / SABAM. Photo Bart Van Tricht.
6. Paul Delvaux, Office du Soir, 1971, © Fondation Paul Delvaux, St. Idesbald, Belgium / SABAM. Photo Bart Van Tricht.

 

Aujourd'hui, Train World est ouvert de 10h à 17h (dernière entrée à 15h30).

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